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La prostate est une glande génitale masculine qui assure d’importantes fonctions au sein de l’organisme. Plusieurs maladies peuvent l’atteindre et elles se manifestent par de nombreux symptômes surtout urinaires. Les traitements sont variés et adaptés à chaque cas. Cet article vous fournit de nombreuses informations utiles sur le sujet.
Sommaire
L’hypertrophie bénigne de la prostate
L’hypertrophie bénigne de la prostate est une maladie qui se traduit par une augmentation anormale du volume de la glande qui vient comprimer l’urètre. Sur le plan clinique, on observe plusieurs symptômes.
Les manifestations cliniques
L’hypertrophie bénigne de la prostate se traduit par :
- un syndrome obstructif à type de dysurie (difficulté à uriner), rétention d’urine, retard du jet… ;
- un syndrome irritatif à type de brûlure mictionnelle, de pollakiurie (urines trop fréquentes et en petites quantités), d’urgenturie (impossibilité à contenir l’urine).
Le traitement
La nature du traitement est définie en fonction du volume de la prostate et des complications. Il est avant tout médical et on associe la chirurgie selon la situation.
Le traitement médical
Il comprend :
- la restriction hydrique ;
- les médicaments : Finasteride, Alpha-bloquants, etc. ;
- les moyens physiques : thermothérapie.
Le traitement chirurgical
Seule la chirurgie peut guérir l’hypertrophie bénigne de la prostate. Plusieurs méthodes sont utilisées à savoir :
- la résection transurétrale de la prostate (RTUP) ;
- la prostatectomie radicale ;
- l’adénomectomie prostatique ;
- le sondage vésical ;
- le cathétérisme sus pubien ;
- l’incision cervico-prostatique.
Le cancer de la prostate
Il s’agit d’une prolifération cellulaire anormale maligne au sein de la prostate. Le cancer peut être primaire ou secondaire (due à des métastases d’un autre cancer). C’est une pathologie qui se confond avec l’hypertrophie bénigne de la prostate à cause de sa présentation clinique. Toutefois, son diagnostic de certitude est biologique par le dosage du PSA (marqueur tumoral de la prostate) qui montre un taux élevé.
Le cancer de la prostate comme la plupart des cancers est souvent asymptomatique. Mais à un stade évolué, on peut observer des troubles urinaires comme dans l’hypertrophie bénigne de la prostate. Le traitement est souvent chirurgical et curatif si la maladie est diagnostiquée tôt. Par contre, il devient palliatif en cas de découverte tardive. Dans tous les cas, avec ou sans chirurgie, il faut une cure de chimiothérapie de durée variable en fonction de l’évolution.
La prostatite aigüe ou chronique
C’est l’inflammation de la prostate due fréquemment à la dissémination par voie hématogène (voie sanguine) ou lymphatique d’un microorganisme. Cependant, elle peut être due à la présence d’une lithiase (calcul) au niveau de la glande.
Signes fonctionnels
On observe souvent :
- un syndrome infectieux fait de fièvre, de tachycardie (accélération du rythme cardiaque) et d’urines troubles ;
- un syndrome obstructif ;
- un syndrome irritatif ;
- un syndrome douloureux fait de myalgies, d’arthralgies et de douleurs périnéales.
Attitude thérapeutique
Pour traiter une prostatite, on utilise très souvent des médicaments selon la nature de l’agent causal et les symptômes présentés. On peut citer :
- les antibiotiques pour les bactéries ;
- les antiparasitaires pour les parasites ;
- les antalgiques pour la douleur ;
- les antipyrétiques pour la fièvre.
Pour conclure, on peut dire que les pathologies prostatiques s’expriment par de nombreux symptômes qui perturbent considérablement la qualité de vie. Leur traitement peut être médical et/ou chirurgical.
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